Ensemble et unis l'OLB sera plus fort !

20 mars 2018

Ce soir a lieu le match Orléans Loiret basket (OLB) contre Nancy parrainé par le Conseil départemental. Cette année, un nouvel entraîneur est arrivé pour faire remonter cette équipe en pro A : Germain Castano. Portrait.

Basket Germain Castano OLB

Germain Castano, entraîneur de l'OLB, prêt pour le match de ce soir.

Loiret.fr : Germain Castano, qui êtes-vous ?

G. C. : Je suis né au Creuzot. Je suis issu d'une grande famille d’origine espagnole. Huit frères et sœurs, alors le partage, je connais ! À dix-sept ans, j’ai signé mon premier contrat professionnel à Chalon-sur-Saône. Puis à Chollet, à Besançon et à Mulhouse. Suite à des problèmes de genou, on m’a proposé, dans le dernier club, de devenir, à trente-deux ans, assistant de l’entraîneur Charlie Auffray. Puis, je suis devenu entraîneur à Besançon, Saint-Quentin, Boulogne-sur-Mer, et maintenant Orléans. J’ai été très flatté qu’Orléans m’appelle.

Vous a-t-on donné des objectifs ?

G. C. : Oui : remonter en pro A d’ici deux ans. C’est très motivant ! Et j’aime cette équipe. J’aime ses joueurs. Ils ont une bonne mentalité. Moi, je m’attache à l’humain. C’est pourquoi, je suis venu avec trois joueurs : Loïc Akono ; Junior NBida et Kadri Maondadze dont je connaissais les qualités humaines. En plus, ils sont bons et en pleine progression. Il y avait déjà Kyle Mcalarney et Marcellus Sommerville, de bons éléments. Puis, en collaboration avec le directoire et des agents, j’ai finalisé l’équipe avec des recrues de bon niveau et toujours avec un bon esprit de groupe !

Combien d’entraînements hebdomadaires avez-vous ? En quelle langue se font-ils ?

G. C. : Quatre fois par semaine, il y a deux entraînements quotidiens de deux heures. Sinon, le mercredi un seul entraînement. Et les veilles et jours de match, les séances sont moins intenses et plus courtes : une heure environ. Comme il y a des joueurs étrangers, la plupart du temps, je parle anglais. Mais si je m’adresse à un joueur français, je parle français. Pour Alex Abreu, c’est en espagnol. Pour des interventions plus subtiles et plus fines, c’est en français. Et dans l’équipe, Gaylor Curier, qui parle un anglais parfait, les traduit.

Il existe une autre langue… avec les mains ?

G. C. : Oui, ce sont des codes secrets ! C’est le meneur, le trait d’union entre les joueurs et l’entraîneur, qui les utilise. Et moi aussi sur le bord du terrain pendant les matches. Ils correspondent à des systèmes.

Comment motivez-vous les joueurs avant et pendant un match ?

G. C. : Nous nous réunissons dans le vestiaire quarante minutes avant le début de la rencontre. Là, je fais ce que j’appelle une causerie qui inclut un discours de motivation, j’y mets de l’émotion. J’aime quand les joueurs sont un peu stressés avant d’entrer sur le terrain. Ça se voit dans leurs yeux quand ils le sont, ils sont concernés par ce qui va se passer. Je prépare un peu le discours, il y a un fil rouge mais sinon j’improvise. Pendant le match, je ne m’acharne jamais sur un joueur. Ce n’est pas le moment. Eux, comme nous*, on peut se tromper car un match c’est une succession de choix. Quand ça arrive, je préfère l’évoquer plus tard, avec une vidéo par exemple, pour dire : « Tu aurais dû faire comme ça plutôt ! » Pendant la rencontre : lors d’un temps mort, je donne une consigne et pendant les deux mi-temps deux ou trois consignes. Pas plus.

Vos satisfactions ?

G. C. : Je me rends compte que le groupe est fédéré, ce qui est primordial pour moi. J’ai instauré des règles qui font que chacun connaît sa place et son rôle. Notre équipe est leader. Elle fait le plus de passes décisives. Ça me plaît aussi lorsque nous dépassons cent points, car le public est content. Et nous jouons pour son plaisir. Je suis très proche des joueurs et à leur écoute, c’est dans ma nature. Mais je ne suis pas seul : j’ai la chance d’être épaulé par un staff très professionnel et compétent et un directoire qui me fait confiance. Je suis content d’être à Orléans.

"Allez, allez Orléans ! Défense, défense ! " vont scander le public et les Magic Sup** pendant le match accompagnés par les tambours et les drapeaux déployés !

Édith Combe

*Thomas Drouot, l’assistant entraîneur, et Germain Castano
**Magic sup : le club des supporters de l’OLB

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