Environnement : 300 arbres pour Sully-sur-Loire

25 décembre 2017

Le Département a replanté 300 végétaux dans le parc du domaine du château de Sully-sur-Loire. Cette opération favorise la biodiversité et la pérennité des espèces.

300 arbres plantés dans le parc de Sully

Ces nouvelles plantations sont composées de nombreuses espèces locales favorisant la biodiversité du site

L’arbre qui n’a pas de racine, ne vit pas longtemps. Des chênes du parc du château de Sully-sur-Loire en ont fait l’expérience. Ils étaient fragilisés car de nombreux champignons dévoraient leurs racines. Certains arbres sont tombés. Les restants présentaient un risque de chute et donc un danger pour les promeneurs. Entre mai et octobre 2016, ce sont 171 végétaux qui ont ainsi été abattus dans ce parc naturel propriété du Département.

Sylviculture douce

Le Département vient de mener une opération de grande envergure avec la replantation non pas de 171 mais plus de 300 arbres pour un montant de 12 000 euros. « Ces plantations sont composées de nombreuses espèces locales favorisant la biodiversité du site, souligne Nicolas Chevalier, chargé de mission valorisation du patrimoine naturel. Nous avons opté pour une gestion de ce boisement en futaie irrégulière c’est-à-dire des arbres de différents âges. » Conséquence directe de cette sylviculture douce, proche de la nature, il n’y aura pas de coupe à blanc, abattage de la totalité des arbres.

En effet, les arbres n’arrivent pas en même temps à maturité, ce qui permet d’assurer la pérennité du peuplement. « Les chênes pédonculés n’étaient plus adaptés au site, remarque Nicolas Chevalier. Nous avons donc choisi d’introduire des essences supportant les sols sablo-limoneux et la sécheresse estivale. C’est pourquoi des chênes sessiles, des merisiers des bois ou encore des tilleuls à petites feuilles ou des érables champêtres, mais aussi des alisiers sont mis en place. Des fruitiers ont également été plantés comme des poiriers ou des pommiers. »

Étendre le dispositif sur plusieurs années

Il ne manquait plus qu’un facteur météorologique favorable pour mener à bien ce projet. Fin novembre, début décembre les conditions étaient idéales pour préparer cette replantation : temps humide et peu froid. Le sol a ainsi été scarifié pour que les arbres prennent facilement et rapidement. « Nous avons mené une étude de valorisation globale du site, note Nicolas Chevalier. D’autres plantations sont programmées pour cette année de manière à renouveler les arbres du parc. »

B. Sanson

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