Les priorités du Département pour l'environnement

L’avenir de la planète et de ses habitants est un défi majeur pour le Département. Une préoccupation d’autant plus importante qu’elle engage l’avenir de l’Humanité toute entière. Transition énergétique, prévention des risques majeurs, développement durable et espaces naturels sont au cœur de nos réflexions et actions

Relever les défis de la transition énergétique

Dans un monde caractérisé par l’épuisement des énergies fossiles, à l’heure où les consciences sont attentives à la préservation de l’environnement, le Département entend tenir toute sa place dans la lutte contre le réchauffement climatique et dans la recherche de solutions alternatives. Concrètement, le Département du Loiret a mis en place un « fonds d’arbitrage carbone », qui vise à minimiser ses émissions de CO2 dans le cadre de la commande publique. Ce dispositif innovant d’un montant aujourd’hui de 500 000 € permet de financer les surcoûts liés à la performance environnementale et d’instaurer une politique d’achat vertueuse et durable. En un an, c’est l’émission de 424 tonnes équivalent CO2 qui a été évitée, un résultat récompensé il y a peu par un prix spécial du jury décerné par l’Afigèse. Chaque projet porté par le Département devra être performant en matière de développement durable. Le Conseil départemental continuera d’intégrer cette dimension dans toutes ses politiques sur la base de critères durables.

Conduire une politique préventive des risques majeurs

Les inondations, destructrices et meurtrières, qu’ont connues certaines communes, suite à des précipitations particulièrement importantes, nous rappellent l’enjeu pour l’ensemble des collectivités vulnérables au risque d’inondation. Ces événements nous alertent pour nous préparer à ce type de catastrophes. Sans cela, les populations et le tissu économique risquent d’être durablement impactés.

Le Département mène dans le cadre de cette politique des risques majeurs une série d’actions pour :

  • la garantie de la sécurité du personnel départemental ou des personnes sous sa responsabilité et des biens départementaux ;
  • le retour à la normale le plus rapide possible, en phase de gestion de crise d’une part du fait de sa compétence routière ; et en phase post-accidentelle d’autre part du fait qu’il est garant des solidarités territoriales. À ce titre, il doit se préparer avec la mise en place d’outils de gestion de crise adaptés et d’un plan de continuité d’activités.

Le Département poursuivra sa mission de conseil et d’ingénierie en matière de prévention des risques majeurs dans le cadre aujourd’hui circonscrit par la loi Maptam. Face à de nouvelles menaces externes, le Conseil départemental intensifiera sa capacité à garantir une continuité de service pour ses usagers.

Afficher et affirmer la transversalité du développement durable

Au cœur de toutes les politiques publiques, le Département veut rendre plus lisible le développement durable auprès des acteurs internes et des Loirétains.

Cet engagement prendra différentes formes :

  • l’ancrage de la culture d’une gouvernance durable au cœur de toutes les politiques publiques du Département et la rendre visible ;
  • le déploiement de l’Agenda 21 du Loiret, porteur du projet stratégique de développement durable au service des territoires et des usagers du Loiret
  • la création, en interne, d’ici 2020, d’un réseau de personnes-ressources, relai du savoir-faire qui aurait pour mission principale de favoriser le partage des pratiques en matière de développement durable et de démocratie participative et d’inciter la concertation des acteurs concernés ;
  • le renforcement de l’éco-responsabilité interne de la collectivité pour relever le défi de la transition énergétique.

Protéger et valoriser les espaces naturels

Le Département mènera la politique départementale de protection et de valorisation des espaces naturels jusqu’en 2018 à travers le schéma « Loiret, Capital Nature » adopté en session, en juin 2014.

Trois actions majeures vont être réalisées :

  • la contribution du Département au bon état écologique des masses d’eau en soutenant l’entretien et la gestion écologique des rivières ;
  • un programme de 17 actions dont la révision du périmètre de préemption des espaces naturels sensibles, ou la labellisation de sites « Espaces Naturels Sensibles » par exemple ;
  • le maintien du rôle du Département, tant que la loi le permet, comme un acteur de la protection de l’eau par une action sur nos rivières et, en lien avec les communes et les intercommunalités, par la poursuite du soutien à l’amélioration des systèmes d’assainissement collectif.

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