Plan Priorité Santé 2023 - 2027

Le Département du Loiret présente son Plan Priorité Santé 2023-2027. L’enjeu est que les Loirétains puissent avoir accès à des soins de qualité et en proximité dans les prochaines années. C’est pourquoi le Département amplifie sa politique publique départementale menée depuis 2017 en faveur de la démographie médicale.

bannière sur le plan priorité santé avec la photo d'une médecin en consultation

"Pour une action cohérente et de proximité"

"Chef de file de l’action des solidarités humaines et territoriales, le Département s’est engagé, depuis plusieurs années, à lutter contre la désertification médicale, en investissant près de 2 millions d’euros en 8 ans pour soutenir la construction de Maisons de santé pluridisciplinaires et l’installation de professionnels dans les cabinets médicaux et paramédicaux. Au regard de la situation d’urgence et au moment même où se structure le futur Centre Hospitalier Universitaire d’Orléans, le Département souhaite renforcer sa politique en la matière et lance son plan « Priorité Santé Loiret » autour de 11 actions concrètes et opérationnelles. Si l’objectif premier reste celui de la proximité, avec cette notion « d’aller vers », nous allons agir à la fois sur l’amélioration de l’accès aux soins, l’accompagnement simplifié des professionnels de santé, le développement de la formation et le renforcement de l’attractivité de notre territoire.

Marc GAUDET, Président du Département du Loiret

Une articulation autour de 4 axes structurants

Pourquoi un plan ?

La démographie médicale du Loiret présente d’importants signes de fragilité. Ceux-ci génèrent des tensions en termes d’activité et de qualité des soins, mais aussi entrainent des comportements de renonciation aux soins. La densité médicale, inférieure aux moyennes nationales, est notamment en très net recul dans le nord et l’est du département. Le département du Loiret est confronté à un déficit croissant de médecins généralistes.

En 2017, il accueillait 67,6 praticiens pour 100 000 habitants en moyenne. Au 31 décembre 2020, il n’en compte plus que 64,2 pour 100 000 habitants (soit - 5,1 %) contre 124 pour 100 000 habitants à l’échelle nationale. Cette situation affecte également toutes les professions de santé participant aux soins de premier recours (pédiatres, ophtalmologues, orthoptistes, sages-femmes, etc.). Un nombre significatif de départs à la retraite pourrait intervenir à moyen terme pour ces professionnels.

Quels objectifs ?

L’enjeu est que les Loirétains puissent avoir accès à des soins de qualité et en proximité dans les prochaines années. L’ambition est d’amplifier la politique publique départementale menée depuis 2017 en faveur de la démographie médicale.

Le Département s'engage pour :

  • Apporter des solutions de soins et de prévention
  • Renforcer l’accueil et l’accompagnement tant des professionnels de santé que des étudiants
  • Financer des actions innovantes de santé

Quelle dynamique de territoire ?

Le contexte actuel est propice au maintien d’une dynamique et d’un volontarisme renouvelés :

  • La création de la faculté de médecine d’Orléans et l’implantation à Orléans d’un cursus d’études en médecine délivré par la faculté de Zagreb ;
  • Une revalorisation forte par le Département de ses bourses d’études. Évolution de leurs conditions de délivrances pour la rentrée 2022 et la préparation de la rentrée 2023 ;
  • Une situation démographique sanitaire qui restera très tendue : les jeunes médecins formés dans le Loiret ne seront opérationnels que d’ici 8 à 10 ans ; les besoins de la population s’accroissent compte tenu de son vieillissement (+35 % des plus de 75 ans d’ici 2030) ; les professions médicales et paramédicales sont de plus en plus en tension ;
  • Une transformation des pratiques médicales libérales, plus collectives et qui s’adaptent à l’arrivée de nouveaux métiers (assistants médicaux, infirmiers de pratique avancée...) ;
  • Des expérimentations rendues possibles dans le cadre du « Ségur de la santé » ;
  • La loi 3Ds relative à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale, adoptée par l’Assemblée nationale et le Sénat les 8 et 9 février 2022 et qui reconnaît la compétence des Départements dans l’organisation des soins de premiers recours ; ↘ une rencontre du Président Marc Gaudet avec l’ensemble des Communautés Professionnelles de Territoires de Santé (CPTS) pour échanger sur les dispositifs les plus efficients à mettre en œuvre ou à accompagner.

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