Archives départementales : ouverture de la nouvelle salle de lecture

02 octobre 2024

Un an presque jour pour jour après la fermeture de ses prédécesseurs, la nouvelle salle de lecture des Archives départementales a ouvert, le 23 septembre, pour le plus grand bonheur des utilisateurs.

Ses deux aînées avaient fermé, il y a un an, pour permettre le déménagement de l’ensemble des archives du Loiret vers le nouveau site de conservation, boulevard Marie-Stuart, à Orléans. La nouvelle salle de lecture des archives départementales a ouvert, le 23 septembre.

D’une capacité d’accueil de 50 personnes, elle propose des espaces dédiés à la consultation des différents types de documents proposés. « Un document d’archives n’est pas qu’un document papier A4, commente Roxane Pineau, responsable du service Publics et Valorisation. Cela peut être un plan, une affiche, une gravure, une photo, une vidéo… Nous conservons l’ensemble des archives des administrations dont le siège se situe dans le Loiret. Les communes de moins de 2 000 habitants doivent également déposer ici leurs archives. Il arrive même que nous ayons des accords avec celles de moins de 10 000 habitants. » Aux archives publiques viennent s’ajouter les archives privées. Entreprises, associations, particuliers peuvent verser des documents au fonds départemental. Et elles revêtent une vraie valeur patrimoniale ! « Elles donnent une idée de l’histoire de notre territoire. » Un grand nombre de références sont donc consultables : pas moins de 600 000, dont certaines, datant du Moyen-Âge, sont inestimables !

Une salle ouverte gratuitement à tous

La salle de lecture est ouverte du mardi au vendredi, de 9 à 17 h. « Tout citoyen peut venir consulter les archives. » Pour cela, il suffit de s’enregistrer à l’accueil. Il est possible de réserver un document la veille, avant 15 h, en envoyant un mail à dad@loiret.fr. Il sera ainsi disponible dès l’arrivée de l’usager sans attendre les différentes levées.

Recherches généalogiques, historiques, administratives (jugement de divorce, notes du bac, droit de passage…) Une centaine de personnes viennent chaque semaine effectuer des recherches.
À l’instar de Michel qui étudie la seconde guerre mondiale. « J’essaie de comprendre ce qu’il s’est passé après l’automne de la Libération. Là, je consulte les cahiers de doléances que les Français ont rédigé en 1944. C’est quelque chose dont pratiquement personne n’a entendu parler ! J’ai commencé à faire des recherches aux Archives départementales en 1968, à l’époque rue du Colombier ! Aujourd’hui, c’est Kheops ! »

Jean-Pierre, lui, se passionne pour la généalogie. Parisien, il fait régulièrement le trajet jusqu’à Orléans pour consulter les registres des BMS (Baptêmes-Mariages-Sépultures). « Les racines de mon père sont à Orléans. Quand on fait des recherches généalogiques, il faut être patient. On cherche pendant des mois et, d’un seul coup, on trouve une pièce qui va nous faire gagner un siècle d’un coup ! »

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