Attachez vos ceintures, le Loiret décolle !
À Saint-Denis-de-l’Hôtel se trouve l’aéroport Orléans Loire-Valley. Divisé en deux sections : commerciale et de loisirs, le site enregistre en moyenne deux cents à deux-cent cinquante mouvements quotidiens (décollages et atterrissages).
Embarquement immédiat !
Une sécurité primordiale
Sept heures du matin, l’aéroport s’éveille. À la tour de contrôle les premiers vols se préparent. Une détonation retentit. C’est le péril ou l’effarouchement animalier qui fait fuir les volatiles pour réduire les risques de collision entre animaux et appareils aériens. Cette mission est indispensable à la sécurité aérienne aux abords de l’aéroport.
Un Roissy en miniature
L’entrée de l’aéroport s’ouvre sur un hall d’accueil et son comptoir d’enregistrement. Le passager doit présenter sa pièce d’identité pour enregistrer ses bagages et surtout récupérer la carte d’embarquement afin de passer les contrôles de sécurité. Si le vol est vers l’international, la douane effectuera une vérification, avant d’embarquer, sous le portique de sécurité et aux rayons X.
Seconde par seconde, les yeux sur le radar
Le pilote et le copilote du premier vol de la matinée se préparent. Franck, le commandant se renseigne une dernière fois sur les conditions climatiques. Il convoie aujourd’hui six passagers d’une société loirétaine à des rendez-vous d’affaire à Rouen et Caen. Ils seront tous de retour dans la soirée. La tour de contrôle lui donne la permission de décoller. Grâce à la page flightradar24.com, il est possible de suivre les vols du monde entier en temps réel !
Une mécanique de précision
Outre les vols privés, l’aéroport de Saint-Denis-de-l’Hôtel accueille également différents clubs de loisirs aériens et une école de parachutisme. Au total, quatre-vingts appareils de différents modèles sont stockés dans les hangars. Là, trois mécaniciens avion s’activent. Il existe différents types de révisions : celle des cinquante heures de vol, puis des cent, cinq cents, mille et, la plus minutieuse, celle des deux mille heures.
Atterrissage en vue
Vers onze heures, Guillaume s’installe dans la tour de contrôle. Un Legacy 500, avion d’affaires, en provenance de l’aéroport de Londres-Stanted atterrira dans quelques minutes. L’aiguilleur du ciel indique aux pilotes les paramètres : pression atmosphérique ; température au sol ; point de rosée ; nébulosité… le tout en anglais !