Attachez vos ceintures, le Loiret décolle !

07 septembre 2018

À Saint-Denis-de-l’Hôtel se trouve l’aéroport Orléans Loire-Valley. Divisé en deux sections : commerciale et de loisirs, le site enregistre en moyenne deux cents à deux-cent cinquante mouvements quotidiens (décollages et atterrissages).

Embarquement immédiat !

1-Une sécurité primordiale

Une sécurité primordiale

Sept heures du matin, l’aéroport s’éveille. À la tour de contrôle les premiers vols se préparent. Une détonation retentit. C’est le péril ou l’effarouchement animalier qui fait fuir les volatiles pour réduire les risques de collision entre animaux et appareils aériens. Cette mission est indispensable à la sécurité aérienne aux abords de l’aéroport.

Un Roissy en miniature

Un Roissy en miniature

L’entrée de l’aéroport s’ouvre sur un hall d’accueil et son comptoir d’enregistrement. Le passager doit présenter sa pièce d’identité pour enregistrer ses bagages et surtout récupérer la carte d’embarquement afin de passer les contrôles de sécurité. Si le vol est vers l’international, la douane effectuera une vérification, avant d’embarquer, sous le portique de sécurité et aux rayons X.

Seconde par seconde, les yeux sur le radar

Seconde par seconde, les yeux sur le radar

Le pilote et le copilote du premier vol de la matinée se préparent. Franck, le commandant se renseigne une dernière fois sur les conditions climatiques. Il convoie aujourd’hui six passagers d’une société loirétaine à des rendez-vous d’affaire à Rouen et Caen. Ils seront tous de retour dans la soirée. La tour de contrôle lui donne la permission de décoller. Grâce à la page flightradar24.com, il est possible de suivre les vols du monde entier en temps réel !

Une mécanique de précision

Outre les vols privés, l’aéroport de Saint-Denis-de-l’Hôtel accueille également différents clubs de loisirs aériens et une école de parachutisme. Au total, quatre-vingts appareils de différents modèles sont stockés dans les hangars. Là, trois mécaniciens avion s’activent. Il existe différents types de révisions : celle des cinquante heures de vol, puis des cent, cinq cents, mille et, la plus minutieuse, celle des deux mille heures.

Atterrissage en vue

Vers onze heures, Guillaume s’installe dans la tour de contrôle. Un Legacy 500, avion d’affaires, en provenance de l’aéroport de Londres-Stanted atterrira dans quelques minutes. L’aiguilleur du ciel indique aux pilotes les paramètres : pression atmosphérique ; température au sol ; point de rosée ; nébulosité… le tout en anglais !

Circulez, régulez, sécurisez

Sur le tarmac, le marshaller ou parqueur en français s’occupe, entre autres, de guider l’avion. Muni de son gilet jaune pour être bien vu, il signale au pilote que les cales sont mises permettant aux passagers de descendre en toute sécurité.

Bienvenue à bord d’un Legacy 500

Bienvenue à bord d’un Legacy 500

Ce jet privé s’est posé dans le Loiret. Les pilotes nous font découvrir l’intérieur du cockpit. Ils se reposeront ensuite afin de respecter les temps de pause entre chaque vol. Retour prévu en Angleterre ce soir !

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