La mélodie du Loiret : musique Maestro !

18 septembre 2020

Après la filière horticole, le tourisme, le BTP, le Département soutient la musique. Dès aujourd’hui et une fois par mois, retrouverez La mélodie du Loiret, une série de mini-concerts d’un artiste loirétain. Montez le son !

La mélodie du Loiret : musique Maestro ! Visuel

« La mélodie du Loiret, c’est le nom choisi pour cette série musicale à la programmation éclectique : chanson française, jazz, électro, musique du 17e siècle… Une fois par mois, nous posterons une vidéo. Au total, il y en aura cinq.
Cette idée est née suite à la pandémie de Covid-19. La direction de la Culture et moi-même avions envie d’utiliser les réseaux sociaux pour valoriser nos artistes loirétains à la peine, privés de scène et donc d’argent. Nous leur offrons une vitrine qui est un clin d’œil musical pour une rentrée plus douce 
», explique la vice-présidente, présidente de la commission de la Culture du Département.

« L’idée est de montrer qu’il y a beaucoup de musiciens talentueux sur le territoire », indique Adriana Efther, chargée de mission Festival de Sully, qui travaille sur le sujet avec Margaux Courtin, chargée de Communication au Conseil départemental : « On débute le cycle par un auteur, compositeur, chanteur français. Ensuite, un pianiste classique, Guillaume Masson, présentera un programme de musiques de films. Quant aux autres… chut ! Les pourparlers sont encore en cours ! », complète Margaux.

Vidéos inédites

Ces moments musicaux sont des moments inédits : les artistes sont filmés pour l’occasion et dans un site loirétain. Le premier a eu lieu à l’hôtel de la Bretonnerie, le deuxième sera enregistré dans la salle de l’Institut à Orléans, à l’acoustique particulièrement bonne. Tournés sans public, ils durent quinze à vingt minutes… et donneront envie aux spectateurs virtuels d’aller écouter en vrai les artistes, de les connaître mieux ou de les découvrir.

Portrait du premier artiste

Mélodie du Loiret : musique Maestro TIM V2

Ce chanteur, auteur, compositeur qui inaugure cette série, écrit et chante en français.

« J’ai commencé la musique à sept ans par les claviers. Ensuite, j’ai appris la guitare au lycée après avoir écouté Boire de Miossec. Je jouais en soirée et en colo ! À trente-deux ans, mes amis m’ont offert une journée en studio. Je pensais enregistrer une reprise. Mais, ce cadeau a été comme une autorisation, alors je me suis dit que j’allais écrire un titre… Puis un deuxième, un troisième… et un album ! Aujourd’hui, je propose des concerts intimistes où je suis seul sur scène. »

Quand confinement rime avec retentissement

« Pendant le confinement, tous les dimanches soirs, je présentais un Facebook live d’une heure. Afin que les gens qui habitent loin, ceux qui ne viennent pas à mes concerts ou ne me connaissent pas me découvrent, et découvrent mon univers. Finalement, j’ai été très suivi ! Les followers, très réceptifs, attendaient ce rendez-vous véritablement interactif ! Pour cette heure hebdomadaire, je travaillais tous les jours.

Au même moment, j’ai été invité par Orléans Métropolis à écrire une chanson avec le public sur le confinement. Les participants m’envoyaient une suite aux premiers vers que j’avais écrit. On voulait montrer le côté poétique du moment, c’était un pas de côté. Beaucoup ont participé, m’adressant quelques mots ou des paragraphes entiers. Le résultat, c’est Un dimanche au ralenti. Ensuite, nous avons tourné le clip, dans un Orléans vide… ou presque car à quinze jours de la fin du confinement, il commençait à y avoir plus de monde dans les rues. Il a fallu tourner en début de soirée et s’arranger avec la réalité. Mais dans le clip, ça ne se voit pas ! »

Artiste complètement

« Depuis quelques temps, je m’intéresse de plus en plus aux images. Je me suis acheté un stabilisateur et je filme souvent quinze secondes d’un lieu, d’un évènement qui me plaît. Ça me fait des souvenirs et alimente mon imaginaire. Cet été, j’ai filmé une fête foraine. Je vais m’en inspirer pour écrire une chanson. C’est à l’inverse de ce que je fais d’habitude. Je fais tout moi-même : l’écriture ; la musique ; les clips, maintenant ; la partie commerciale (presse, tournées), c’est le plus difficile car quand je ne fais rien, il ne se passe rien, c’est le prix de la liberté ! »

Vie privée, vie professionnelle, vie sous les sunlights

« La musique se glisse dans tous les temps libres de ma vie. Parfois, j’y consacre beaucoup de temps parfois moins, comme dernièrement, quand Roscoff est arrivé ! Roscoff, un setter anglais ! », sourit le chanteur.

Avez-vous trouvé quel artiste se cache derrière ce portrait ?
Vous l’avez peut-être écouté à la Paillotte pour les Orléanais, à l’Angélus à Gien, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, à Olivet, à Paris, Bourges… Il s’agit de TIM! !

Vous pouvez suivre TIM! sur Facebook (@Timchanteur), regarder ses clips et Facebook live, l’écouter sur Deezer ou tous les vendredis de septembre à 17 h 35 sur France Bleu.

Édith Combe

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