Le Département du Loiret soutient la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes
Créée par l'Organisation des nations unies (ONU), la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes est une journée mondiale célébrée le 25 novembre.
Un peu d’histoire
En mémoire des trois sœurs Mirabal, militantes politiques dominicaines, assassinées le 25 novembre 1960, sur ordre du dictateur Rafael Trujillo, la République dominicaine a proposé cette date, à l’OMS, pour en faire la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Et, le 20 décembre 1993, l'Assemblée générale des Nations unies adopte la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Chaque année, l’ONU se mobilise lors d’une campagne internationale, du 25 novembre au 10 décembre (journée des droits de l’homme), pour lutter contre les violences physiques, sexuelles et psychologiques à l’égard des femmes et des filles. Parce qu’elles :
- sont une violation des droits de l’homme ;
- sont un problème mondial : jusqu’à 70 % des femmes en sont victimes au cours de leur vie ;
- ne sont pas inéluctables et leur prévention est non seulement possible mais essentielle…
En chiffres... dans le monde
1 femme sur 3 a subi des violences physiques et/ou sexuelles à un moment donné dans sa vie, majoritairement de la part d’un partenaire intime.
Chaque jour, 137 femmes sont tuées par un proche.
87 000 femmes ont été tuées intentionnellement en 2017.
À ce jour, seuls deux pays sur trois ont interdit la violence domestique, tandis que 37 exemptent encore les auteurs de viol, s'ils sont mariés ou épousent la victime, et 49 ne disposent d’aucune loi protégeant les femmes de la violence domestique.
En chiffres... en France
Sur une année, près de 210 000 femmes sont victimes de violences conjugales physiques et/ou sexuelles.
Le dernier rapport des morts violentes au sein du couple déplore 122 féminicides en 2021 contre 102 en 2020. 19 % interviennent dans un contexte de séparation non acceptée. 66 % sont commis entre époux, concubins et pacsés. 12 enfants ont aussi été victimes et sont décédés.
En 2021, 366 747 interventions de police et de gendarmerie pour des différends familiaux, soit 66 interventions/heure en France (y compris les départements d’Outre-mer).
Parler des violences conjugales, c’est aussi agir pour protéger les enfants.
Le Département soutient activement la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes