Cieu

Y porter son art


Mode et publicité. Voilà à quoi se destinait Thomas, alors qu’autre chose bouillonne en lui. Il lui aura suffi de visionner le documentaire Jean-Michel Basquiat : The radiant child pour qu’il réalise qu’il pouvait suivre un autre chemin : celui de la peinture. Car le jeune Loirétain peint depuis toujours : « J’ai la sensation très agréable de ne m’être jamais mis à la peinture mais d’en avoir toujours fait. »

Thomas sent en lui « une espèce de boulimie énorme : je savais que je pouvais réaliser quelque chose ». Un mois plus tard, il expose à Paris. Les choses s’enchaînent : fin 2012, il est retenu pour l’Affordable Art Fair* à New York. « Les neuf toiles que j’y ai envoyées ont toutes été vendues. J’ai eu le sentiment de m’être trouvé, d’accomplir et de dire ce que je voulais. » L’année suivante, il en crée l’affiche et les amateurs d’art commencent à le chercher dans les galeries.

Puis, il rencontre le galeriste orléanais Gil Bastide. « Il me prend quelques toiles et vient de plus en plus souvent à l’atelier. On devient amis. Il m’expose avec Vincent Alran, me faisant une passe décisive… »
Les expositions à Orléans, en 2015, à la collégiale Saint-Pierre-le-Puellier, puis au théâtre, en 2018, sont les deux buts qui renversent définitivement le match.

Aujourd’hui, Cieu déborde de projets. « Mon travail est plus personnel à chaque fois. S’y reflètent toujours autant mon amour pour le théâtre et ma rencontre avec les grands classiques. L’engouement et la bienveillance des gens qui me suivent lui donnent encore plus d’âme. Ça me met dans les conditions idéales pour peindre. »

*Foire qui rassemble, deux fois par an, plus de quatre cents artistes du monde entier.

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