Florence Gossec

Le fil du succès


Un parcours atypique que celui de Florence Gossec. Manuelle et autodidacte, elle s’intéresse depuis toujours à tout ce qui touche à l’art. Longtemps, elle a exercé comme aide-soignante à l’hôpital, créant bijoux et sculptures en parallèle.
« J’ai toujours travaillé le fil. J’aime le laiton, cette matière brillante qui se patine avec le temps. Je n’ai pas étudié l’art, c’est ce qui me sauve car je ne me mets pas de limite, je tente, j’expérimente, je fais des erreurs, je réajuste. Depuis deux ans, je suis à l’atelier, rue de Bourgogne, à temps complet. »

Elle s’inspire d’Alexander Calder, Thierry Mugler, Jean-Paul Gaultier, de ses voyages, des artisans d’art qu’elle voyait pendant les vacances avec ses parents, de son enfance avec les bijoux créoles de ses tantes… « C’est tout un tas d’histoires. » et elle tape dans l’œil du musée du Louvre qui la contacte et lui achète une œuvre. Modeste, elle considère que c’est la continuité de son travail car, avant, elle a exposé en Corée, participé à la Fashion week grâce à un créateur qui l’a sollicitée après avoir vu ses bijoux : « C’était un rêve de petite fille ! »
Dernièrement, cette native du Loiret a montré son travail au salon d’art Révélation. Depuis, elle a travaillé pour deux hôtels de luxe…

« J’ai longtemps vécu à Saint-Pryvé-Saint-Mesmin et mes sculptures parlent de mon enfance. La Sologne, les champs, la campagne, les bords du Loiret… sont très inspirants. »

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