Géraldine Aresteanu

Des portraits qui dépassent les frontières du loiret


Vous avez forcément déjà vu son travail. Géraldine Aresteanu est photographe. Une photographe sans concession. En 2014, elle entame une réflexion sur sa manière de travailler. « Je trouvais que je ne passais pas assez de temps avec les gens que je photographiais. Et j’avais envie de prendre ce temps. » De ce constat naît le projet 24 heures. « Pendant la première vague de Covid, j’ai passé 24 heures dans le service Réanimation de l’hôpital d’Orléans. Une exposition est née de ce travail. J’ai créé le projet Étranger parce que je trouve que c’est un mot très mal utilisé. J’ai photographié des salariés qui n’ont pas la nationalité française. Les images ont été exposées dans toutes les gares de France, dans 250 centres commerciaux et sur le parvis de l’Institut du monde arabe. Elles tournent aujourd’hui dans les lycées d’Île-de-France. » Un livre contenant des textes de Jean-Christophe Rufin, Pascal Blanchard et Nicolas Barré, entre autres, est venu compléter l’exposition.

Géraldine a également partagé 24 heures de la vie d’agriculteurs. « Mes clichés ont été exposés dans le métro et au Salon international de l’Agriculture. Les réactions ont été enthousiastes : ‘‘Des photos de la vraie vie !’’

Quand elle n’immortalise pas des gens ou des lieux à l’autre bout de la France ou du monde, Géraldine se réfugie dans son cocon : sa maison en bord de Loire. « Je m’émerveille sans cesse devant ce spectacle perpétuellement différent. Ça vit, ça bouge, ça emmène, ça avance… Comme ma vie ! »

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