Guy Jimines

Au bout du stylo, l’enfance


Le jeune Guy « a ressenti une émotion » quand Monsieur Daudet, son maître, a lu La chèvre de Monsieur Seguin en classe : « C’est un souvenir très fort. Je suis alors allé vers les livres. En 6e, j’écrivais de la poésie, influencé par Hugo, Lamartine… J’ai toujours gardé l’envie et le plaisir d’écrire. »

Bibliothécaire à mi-temps dès les années 70, il travaille à Beaugency puis à Saint-Jean-de-Braye. Il est auteur jeunesse le reste de son temps. Son premier roman,
Le grand réparateur, est publié en 1981. L’an 2000 arrive et, avec lui, l’envie de se consacrer pleinement à son art. Il intervient dans les écoles, de la primaire au lycée, anime des masters classes, des ateliers d’écriture : « J’adore ! ».

Édité par nombre d’éditeurs jeunesse, le romancier raconte l’histoire, la mythologie, le polar, l’humour, comme personne ! Une soixantaine d’écrits et quelques prix plus tard, il débute « une aventure exceptionnelle ! » : l’autoédition de La fille du diable, un conte inclassable qui lui trottait dans la tête depuis belle lurette. « Écrire, c’est trouver le rythme juste et les proportions, comme en musique » qui tient toujours une très grande place dans sa vie. Comme les balades entre Loire et forêt : au bord du canal, au parc de la Charbonnière, à Combleux… « On s’y sent bien ! »

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