Michel Ferry

L’amour du 7e art et d’essai


En quarante ans de fréquentation des salles obscures, Michel Ferry en a vu des films ! Gérant programmateur, il a racheté, voilà vingt ans, le cinéma des Carmes à Orléans. C’est aujourd’hui un lieu convivial avec animations, échanges avec le public grâce aux avant-premières, débats, rencontres avec des réalisateurs venus d’ailleurs, notamment lors du festival Récidive 68, master class avec Alex Lutz, Sandrine Kiberlain…

Les Carmes sont (re)connus comme l’un des sites phares du Loiret et figurent dans le top 15 des salles d’art et d’essai françaises, sur les 1 306 existantes. « Une belle reconnaissance ! », avoue Michel Ferry qui choisit, en fin critique, épaulé par une dizaine de personnes, les films, négocie avec les distributeurs, équilibre les comptes…
Mais le rôle de ce cinéphile professionnel ne s’arrête pas là. Faire découvrir un film à un spectateur qui reviendra régulièrement est l’un de ses défis et plaisirs. Il œuvre aussi à rajeunir le public : « Nous accueillons des scolaires, de la maternelle au lycée. Je coordonne également l’action Le collège au cinéma en présentant à des élèves des films issus d’un catalogue de l’Éducation nationale. »

Troisième génération, après sa grand-mère et son père à y travailler, le 7e art n’a plus de secret pour Michel Ferry. Dans le scénario de sa vie, il a interprété tous les métiers : accessoiriste ; assistant réalisateur ; comédien ; producteur et réalisateur. « Les films sont des œuvres d’art. Je suis confiant dans l’idée que le cinéma a un grand avenir devant lui. Voir un film avec des gens qui rient et pleurent ensemble, c’est super ! »

Revenir en haut de page