Morad Aït-Habbouche

Au chevet du changement climatique


À neuf ans, Morad Aït-Habbouche arrive à Orléans. Il étudie au collège Étienne-Dolet, au lycée Benjamin-Franklin (Benjam pour les initiés). Il intègre « Orléans FM, une radio locale très pro » et l’université d’Orléans. Puis, c’est à Bordeaux qu’il devient officiellement journaliste. Diplôme en poche, il rejoint le 19/20 d’Henri Sannier sur France 3 national. Grand reporter, il couvre, vingt-cinq ans durant, les conflits internationaux. Il crée son agence Elle est pas belle la vie, pour rester libre et indépendant et produire, pour les principales chaînes de télévision, des documentaires qui lui tiennent à cœur.

Dans les années 2002/2003, un ami travaillant aux Nations unies lui fait prendre conscience du réchauffement planétaire. Convaincu, Morad s’empare alors du sujet et, pour cela, parcourt le monde, dont la France. « Pour accompagner le public à faire le lien entre les indicateurs et les changements, voire l’accélération, je produis des séries documentaires, comme Sale temps pour la planète, monte la plateforme 2 degrés de plus, des partenariats, avec l’Unicef, par exemple, donne des conférences… Je suis comme un médecin : je pose un diagnostic. Des solutions de bon sens existent : je les valorise. Je suis dans une dynamique positive, résiliente et considère qu’une goutte d’eau plus une goutte d’eau… ça finit par faire des rivières. Mes trois mots clés sont : informer, partager et impacter ! »

Celui qui a gardé un pied-à-terre à Orléans, garde aussi un œil sur le Département et prévoit un documentaire sur la région car, ici aussi, des indices du bouleversement climatique existent : la Loire très basse ; les feux en forêt d’Orléans…

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