Cinq pompiers loirétains actuellement en route pour Mayotte
Le 17 décembre 2024, trois jours après que le cyclone Chode a semé le chaos à Mayotte, cinq pompiers loirétains se sont portés volontaires pour une mission d’aide humanitaire. Actuellement à la Réunion, ils attendent un avion militaire pour rejoindre l’île dévastée.
Cette année, ils ne passeront pas Noël en famille. Quatre pompiers professionnels et un volontaire, des centres d’Orléans nord, sud, de Jargeau et de Châtillon-Coligny, sont partis hier direction l’île de Mayotte. Il s’agit de Sylvain Dussart, Fabien Ridon, Jean-Christophe Lecerf, Grégory Adam et Nicolas Rosello. Ce dernier s’était déjà engagé durant trois semaines, l’an dernier, lorsque le Canada subissait des feux gigantesques*. Tous ont été vaccinés en urgence, à l’hôpital d’Orléans par le médecin du service des maladies infectieuses et tropicales contre l’hépatite A et la typhoïde..

Mercredi 18 décembre
- 12 h (heure métropole) : arrivée à Saint-Denis-de-la-Réunion
Parvenu à La Réunion, où un pont aérien a été mis en place, le détachement loirétain attend de rejoindre Mayotte à bord d’un avion militaire.
Quelle sera sa mission ? Les cinq hommes sont partis avec 1, 4 T de matériel : brancards ; groupe électrogène ; matériel secouriste (de quoi faire des atèles, des pansements, des transfusions …) pour faire face aux urgences et prendre en charge les victimes en phase initiale suite au ravage des structures sanitaires par Chido. Arrivés à destination, ils installeront un hôpital de campagne, ou poste médical avancé, et proposeront un appui à la population locale, dont, d’après Le Monde, un tiers a vu son habitat détruit.
Aujourd’hui 128 sapeurs-pompiers de toute la France composent cette vague de renfort.
Vendredi 20 décembre
La médecin du Sdis 45 Clara Genève nous apprend aujourd’hui que « les cinq pompiers, qui seront vraisemblablement dispersés dans d’autres groupes, stationnent encore à la Réunion pour des raisons de pont aérien. Là, ils ont rejoint les autres venus de toute la France. En attendant, ils anticipent leur arrivée, peaufinent leur organisation pour être le plus réactif possible une fois sur place. Ils resteront de deux à trois semaines chacun sur place. Puis, vu l’ampleur de la catastrophe, des rotations seront mises en place. »
Édith Combe