Gil Bastide

Le passeur de propositions artistiques


« Le beau va bien ensemble », déclare ce natif d’Orléans. Ainsi, la famille de Gil Bastide place le beau au-dessus de tout. Sa mère était pleine de fantaisie et son père, artisan horloger, bijoutier et joaillier. À 21 ans, le jeune homme rejoint l’entreprise de ce dernier. Il y fait ses premières armes, passant de la comptabilité à l’atelier de création de bijoux où il dessine. Il se passionne pour ce métier.

Huit ans plus tard, son père lui cède une affaire de joaillerie. Au fronton, il ajoute : galerie d’art. « Chez les artistes que je soutiens et accompagne, je recherche une identité, une signature, une écriture. J’aime ceux qui provoquent l’étonnement, ceux qui utilisent le trait, le dessin, même dans l’abstrait, et qui se renouvellent dans le temps. Il ne suffit pas de faire un joli tableau. » Et voilà quarante ans que ça dure !
Gil Bastide organise deux à trois expositions chaque année tout en valorisant une trentaine d’artistes permanents. Le galeriste expose aussi ses protégés partout en France : de Paris, à Nîmes, en passant par Beaugency, Orange ou le théâtre d’Orléans.

À 77 ans, ce passionné n’est pas prêt de mettre un point final à sa carrière de marchand d’art contemporain ou de commissaire d’exposition. Il y a peu, il a rencontré Jean-Bernard Rouilly, ancien antiquaire, qui possède la galerie de la Tour Saint-Étienne
à Orléans. Les deux compères ont sympathisé et le programme du lieu est complet pour les trois ans à venir. C’est le début d’une nouvelle aventure !

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