Laure Calamy

Une belle histoire née dans le loiret !


Antoinette dans les Cévennes et… Laure dans le Loiret ne font qu’une ! Oui, l’Orléanaise qui campe le rôle-titre du film de Caroline Vignal (César 2021 de la meilleure actrice) n’oublie rien de ses racines.

Fille d’une psychologue et d’un médecin réputé à l’hôpital public, Laure Calamy grandit à Olivet, sur les bords du Loiret. À l’école primaire du Poutyl, au début des années 80, au collège olivetain comme au lycée Voltaire, à La Source, ses copains Aurélie, Mohamed et Jérôme évoquent volontiers le caractère bien trempé d’une Laure espiègle qui ne s’en laissait pas compter.
« Plutôt que garçon manqué, je dirais petite fille réussie », s’amuse l’actrice aux yeux noisette et au sourire nature.

Indéniable influence de la capitale loirétaine sur sa carrière : « À Orléans, la programmation culturelle était forte. J’y ai vu bien des pièces d’Olivier Py (alors directeur du Centre dramatique national) avec qui j’ai travaillé plus tard ». Bac en poche, Laure Calamy monte à la capitale et sort diplômée du Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 2001. Olivier Py la met en scène dans plusieurs de ses créations avant que son premier rôle au cinéma n’arrive sur « Les bancs publics » de Bruno Podalydès. Le talent de la trentenaire et le succès de la série Dix pour cent, diffusée sur France 2, la propulsent sur le devant de la scène qu’elle ne quitte plus ! Pas question pour autant de perdre sa liberté de ton. Du signe du bélier, plus que jamais, elle fonce !

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