Ridsa

Des millions de vues à tout bout de chant


Nous sommes à Orléans en 2010, quand les tout juste vingtenaires branchent encore des clés USB aux autoradios. Là, ils s’essayent au rap et Maxence n’y coupe pas. Il interprète les textes qu’il écrit pour échapper à l’ambiance familiale morose. Ainsi naît Ridsa et sa chaîne YouTube.

Les cinq lettres de son nom de scène Ridsa, acronyme de Respect, Identité, Détermination, Solidarité et Authenticité, ont bel et bien brillé en capitales dans la capitale, sur sa plus mythique façade de music-hall. « Ça remplit de fierté tout de même de se voir en néon rouge sur l’Olympia. L’obligation de performance que l’on doit aux musiciens et au public m’a fait me sentir chanteur et artiste. Ce moment de partage constitue aujourd’hui le meilleur souvenir de mes quatorze ans de carrière. »

S’il ne court pas après le succès, sa quatrième chanson le rattrape. Toi et seulement toi dépasse vite le million de vues, de quoi l’entraîner dans un label. Mais, la sauce ne prend réellement qu’en 2015 avec le single Là c’est die et sa cinquième place au classement français. « Paradoxalement, je n’avais pas un sou et je dormais sur des bancs parisiens par manque de temps pour rentrer à Orléans. Néanmoins, je ne me suis jamais senti aussi vivant ! » Suivent ensuite Libre en 2017, album certifié disque d’or, puis Vagabond, en 2019, avant une remise en question sur sa musique et ceux qui l’entourent. 2023 signe son retour avec Équateur, dont un single de platine, aux nuances latines du reggaeton qu’il défend dans les salles, fort de ses 700 millions de vues au total sur YouTube.

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